lundi 27 décembre 2010

Oh, Susanna, Oh don't you cry for me For I come from Alabama With my banjo on my knee

Ou "Comme disent les grands, les choses ne seraient pas ce qu'elles sont. Au contraire, elles seraient ce qu'elles ne sont pas".


Allez savoir pourquoi, ça fait plus d'une semaine que je me fais un revival années 90, l'époque où je regardais encore les dessins animés tous les jours et en boucle (pour saouler tout le monde, sinon... c'est pas marrant, ouiii !). Peut-être parce que c'est la période des fêtes et que je pense encore à quand j'étais petite (je ne suis, certes, pas beaucoup plus grande mais bon, faisons comme si). Donc chez moi, Noel rimait avec K7 Walt Disney (t'sais, la grosse boîte noire, ancêtre du dvd. Si tu ne sais pas ce que c'est, fuis ce blog !), Ça Cartoon, Astérix et Obélix et of course, Alice au Pays des Merveilles.

Tout a commencé quand je me suis mise à avoir dans la tête un passage de Merlin l'Enchanteur. J'étais pourtant pas fan, moi et le Moyen-Age, ça n'a jamais fait bon ménage (et ça rime ! A quand la carrière de comique ?), je trouvais les couleurs pâles ou trop marron, ça faisait saaaale (tout comme Robin des Bois, c'est peut-être bête mais c'est pas ma faute). Je me suis donc mit à le regarder sur Youtube et là, tout m'est revenu, les paroles, les noms des personnages, les scènes... C'est étrange quand je me dis que la dernière fois où je l'ai vu, il devait encore me manquer des dents et je devais sûrement apprendre la table de 7 par coeur. Puis après, j'ai enchaîné avec Pocahontas-la-fille-des-torrents-ou-des-rivières (la loutre et le héron sont ses amis, la chance), Les Aristochats, Alice au Pays des Merveilles (vas-y, poses-moi toutes les questions que tu veux, je suis incollable, Tweedle Dee et Tweedle Dum, c'est mes potes et le Chapelier Toqué fait parti de ma famille) ou encore Aladdin (je surkiffe le Génie)... Allez, tous en choeur ! "Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababwaaaa !". Walt Disney, ça reste quand même magique même si j'ai prit 15 ans dans les dents et que ce que j'apprends par coeur maintenant c'est le classement des hébergements touristiques en plusieurs catégories (...).

Mais y'a pas que les Disney dans la vie (en l’occurrence la mienne). Avant, j'adorais Ça Cartoon le dimanche et finalement, je me suis rendu compte que je pouvais toujours rester assise devant à regarder sans broncher alors qu'il y a deux mois de ça, tu m'aurais dit "On se fait un dessin-animé ?", je t'aurai rit au nez parce que moi, le cinéma, ça se limite à horreur et passion, autrement dit, ce qui manque cruellement chez Bip-Bip et Coyote (encore que...). J'ai alors revu Tom et Jerry (je déteste toujours autant Jerry, saleté de souris), Bugs Bunny (celui que j'admire parce qu'il fait chier son monde... Oh ! Comme moi !), Daffy Duck (et son rire de fou furieux) et surtout Titi et Gros Minet, mes chouchous. J'ai regardé en boucle quand ils sont à l'hôpital (que de souvenirs !) et celui avec les Indiens. Quand ma mère a entendu Mémé chanter "Oh Susanna, ne pleure pas pour moi. Je viens de l'Alabama, j'ai mon banjo sous le bras...", elle m'a dit "Ah non ! Ça va pas recommencer !". Je vous l'ai déja dit, je rend tout le monde fou.

Ahh l'enfance, Noel, l'insouciance... Y'a pas à dire, c'était bien ! "Un petit, deux petits, trois petits indiiiens !"

lundi 13 décembre 2010

Sheena (Cindy ?) is a parasite

Ou comment je vous dévoile ma vraie personnalité


Hier, j'ai eu la sacrément bonne idée de regarder comme-ça-pour-rire, mon horoscope et plus précisément "Ma carte du Ciel". Pour les non-horoscopophiles (j'invente si je veux), c'est en gros le placement des astres le jour de ma naissance qui ont forgés mon destin (jouez à Deestiiin, pour changer de Vie ! Toi aussi, tu es un enfant de la pub ?). Je suis comme tout le monde, je ne sais pas ce que veut dire Vénus en Cancer ni Maison 3 Balance, mais quand c'est bien, je prends, quand c'est pourri, je soupire. Tout ça pour dire que les Planètes, quand même, elles sont fortes. Elles m'ont donnés des qualités, des défauts et des lignes de vie que je n'aurai jamais soupçonné...

Apparemment, j'ai un amour immodéré pour les sports et les exercices musculaires. C'est la Wii qui va être contente de le savoir. Elle qui me voit en moyenne tous les 28 jours...

"Vous faîte preuve d'agressivité pathologique, destruction gratuite, brutalité, grossiéreté...". En clair, je suis un rebut de la société, doublée d'une folle bipolaire, condamnée à être internée. Donc, n'ayez pas peur, si je vous balance un livre à la tronche, c'est pas moi, c'est Mars en Bélier.


Je suis prédisposée aux mathématiques. C'est pour ça que j'avais 2,5 de moyenne à l'école et que j'ai fait L.

J'ai une imagination très fertile (certes) et je suis apte à rentrer en contact avec les habitants du monde invisible. Nous ne développerons pas ce point. Je suis folle, on a comprit.

"Vous pouvez être volage et inconstante dans vos affections, malheureuse au jeu, en spéculations, et avoir une nature basse et sensuelle". Rien qu'en une seule phrase, je retiens 3 idées : je suis une salope malchanceuse et pourrie.

Les voyages à l'étranger sont, pour moi, sources de gros ennuis. C'est con. Je devrais donc me contenter de Midi-Pyrénées et, peut-être, si je suis hardie, du Languedoc-Roussillon. Comme ça, j'attraperai pas la Malaria. Ou je ne me ferai pas enlever par des fanatiques révolutionnaire Mormon.


Pour ce qui est du boulot, je serai sûrement une haute fonctionnaire, une femme d'affaire, une politicienne, j'aurai une vocation religieuse ou je serai une excellente policière. Que du bon. Je me demande encore pourquoi je suis pas entrain de faire l'ENA, là...


Mais ceci n'est qu'un petit échantillon. Le seul truc que j'ai retenu, c'est qu'on me parle souvent de religion... Nooooon, pas le couvent !!


(Ndlr, qui n'a rien à voir, on dit merci qui pour la nouvelle playlist-qui-donne-envie-de-faire-un-feu-de-bois-pour-danser-autour ?!)

samedi 20 novembre 2010

Girls just wanna have fun

Ou comment nous ferons un bref come-back dans les 80's (mais pas trop longtemps, faut pas abusé)


Je vais commencer par ne pas m'excuser de ne pas avoir posté durant un mois. De toute façon, c'est pas ma faute.

Il y a quelques jours, je regardais d'un air absent (ou pas), le site Lookbook. Tu sais, le site où les gens postent des photos d'eux pour montrer leur look trop original (ou moche, c'est selon). Oui, je regarde ce genre de site, j'assume, je ne suis qu'une fille superficielle parmi tant d'autre (mais je ne lis pas Closer, je vous l'ai déjà dit ?). Tout ça pour dire que ça me donne des idées de comment me fringuer ou du moins, de ne pas rester 3h devant mon armoire le matin, en pleurant presque que, de toute façon, j'ai vraiment plus rien à me mettre.

J'avoue, des fois, je m'habille bizarrement. C'est à dire à mon goût. Qui plaît à peu de monde mais tant pis. C'est pas ma faute si les gens ne comprennent pas l'originalité ou la tendance (ou les deux). Mais franchement sur ce site, la plupart du temps, je suis désarçonnée devant certains looks...

Les filles, t'as l'impression qu'elles ont récupérés ce que portaient leur mère dans les années 80. Mais non, même pas, tous les magasins du monde rééditent juste les mochetés d'il y a 30 ans. On se foule pas, on n'innove pas, pourquoi faire, de toute façon ? Y'aura toujours des folles pour déclarer que les survêts fluos, c'est trop IN. Donc voilà comment nous nous retrouvons à arpenter des boutiques remplies de couleurs qui piquent les yeux, de paillettes dorées, de motifs géométriques et d'épaulettes agressives.

Mais je ne sais pas si le pire, ce n'est pas encore chez les mecs. Bon, y'en a déjà , ils n'ont pas reçu le gêne de comment accorder les couleurs pour pas ressembler à Arlequin. Mais si en plus ils décident de suivre la tendance, ben on se retrouve avec des clones de "Parker Lewis ne perd jamais" (la série que déjà à l'époque, je ne regardais pas parce que leurs vêtements avait l'air trop grand et sorti d'une benne). Et là, c'est le drame et l'orgie de mauvais goût... Une doudoune violette CHEVIGNON avec des mocassins... Aallôôô, faut se réveilleeer !

Enfin, moi je dis, regardons vers le futur. Peut-être qu'il y aura un génie qui décidera de ne pas inclure de synthétique dans ses nouvelles créations.

jeudi 21 octobre 2010

I've been searching for a heart of gold and I'm getting old

Ou comment j'ai changé de vie


Vous devez vous demander (vous, mes 7 milliards de fans) comment se fait-ce que je ne poste plus ici. Je vous rassure, j'ai survécu aux grèves, mes doigts et mon cerveau fonctionnent aussi bien qu'avant (c'est à dire à 55% environ) et mon humour légendaire est intact. C'est juste que maintenant, j'ai une vie. Enfin, une vie plus chargée.

Cela fait maintenant 3 semaines que j'ai reprit la vie trépidante d'une post-lycéenne. Oui, OK, ça fait 3 ans que j'ai eu mon bac L mention AB avec 11,97 de moyenne, merci de remuer le couteau dans la plaie béante de ma vieillesse galopante *reprend sa respiration*. Ceci dit, mon école BTS, c'est plus proche du lycée que de la fac.

Déjà, mes journées sont hyper-chargées. J'ai presque toujours 8h de cours et encore, je ne me plains pas, la dispense d'espagnol m'enlève 4h30. Viva Espana ! Huhu. Le fait est que j'ai eu un peu de mal à me remettre dans le bain. Les chaises sont dures. Ça fait mal au dos d'écrire. Et au poignet aussi. En plus, en croisant les jambes, ça coupe la circulation et ça fait des fourmis qu'après quand tu te lèves, tu boîtes. Non et puis mon attention est limitée, faut dire ce qui est. Je peux me concentrer environ 10mn sur ce que dira le très intéressant prof de droit (...) et pouf ! Mon regard est attiré vers la tenue atypique de ma voisine de gauche.

Ensuite, les cours, ben, c'est des vrais cours de comme quand t'es en terminale. T'es 26 dans une petite classe, le prof est debout ou assit et il parle pendant que tu essaies, j'ai bien dit essaies, de comprendre et de pas regarder la minuscule pendule que tu voies pas très bien parce qu'il y a bien une habitude que tu n'as pas perdu, c'est t'asseoir au fond (mes phrases sont looongues aujourd'hui, on dirait du Proust. Big up, Culture G !). Et puis tout n'est pas très simple. Y'a qu'à voir les intitulés : Gestion, économie, droit, marketing. Des gros mots. C'est comme à l'école, j'ai déja mes bêtes noires et d'autres que j'aime d'amour parce que je peux montrer que je comprends. Exemple, l'italien, l'anglais, l'histoire de l'art et la géographie. Par contre, tu me trouvera entrain de regarder les mouches quand on nous parlera de droite de budget. Une vraie littéraire.

Heureusement, la plupart des profs sont très amusants avec un humour frisant la blague Carambar, bien qu'il y en ait d'autre qui soit très pédants, genre : "A la fac, mon prof de Droit m'a demandé d'aller dans sa voiture chercher la Constitution anglaise. Mais j'ai dit "Ah non ! Parce qu'elle n'existe pas ! " Ahah" Oui, ahah...

Voilà, ma nouvelle vie, c'est ça : courir pour ne pas louper le bus, courir pour prendre le métro, m'asseoir et écouter, manger, boire, rigoler, courir pour ne pas louper le métro et le bus, rêvasser devant mon improbable-futur-copain-sosie-de-Richard-Armitage, rentrer chez ouam, manger, dormir... Sans rire, j'adore.

vendredi 8 octobre 2010

The trouble is that you're in love with someone else... It should be me !

Ou comment j'ai vécu un concert d'Interpol


Interpol, je connais depuis…. Pfiou, tout ça ! Le clip d’ "Evil", je le regardais quand j’étais ado, sur MTV2 et il me filait des frissons tout partout. Et, allez savoir pourquoi, cette chanson est devenue l’hymne de mes vacances à Londres en 2007. Camille en témoignera, je l’ai assez saoulé à chanter partout (et quand je dis partout, c’est n’importe où, n’importe quand) "Rose-Maryyyy, Heaven restores you in liiife". Alors quand j’ai apprit qu’ils passaient par Toulouse, je ne pouvais que me trouver un cobaye et y aller. Solène a été toute désignée puisqu’elle ne m’avait encore jamais vu à l’œuvre dans ma fanattitude. La pauvre.

Pour une fois, je n’ai pas eu à arriver 3h à l’avance ni à ruser comme une sioux en jouant des coudes et des cheveux pour me retrouver devant la scène. Même en affichant complet et en étant connu mondialement, Interpol génère des fans que j’ai plaisir à croire socialement évolués, vu comme ils forment une jolie file, ne crient pas et ne grillent pas les places. C’est ainsi que Solène et moi, nous nous retrouvons au 2ème rang, pile poil devant le micro central.

Les hommes d’Interpol aiment se faire désirer. Mais le talent peut attendre, non ? L’excitation est palpable dès que quelqu’un entre sur scène, même si c’est qu’un roadie qui vient tester la guitare et qui se prend pour Brian May. Enfin, avec presque 1h de retard, ils arrivent. Enfin, ce qu’on voit surtout arriver, Solène et moi, c’est Paul Banks, le chanteur/guitariste. Nous échangeons un regard de connivence et on ne peut s’empêcher d’ouvrir la bouche de béatitude et de pouffer comme les éternelles ados que nous sommes. Oui, parce que Paul, on l’a déjà vu dans les clips, il est beau gosse. Mais en vrai, en chair et os, il joue dans une catégorie au-dessus. Non, pas sublime, encore mieux… C’est un demi-dieu, en quelque sorte. Mais nous nous étendrons là-dessus plus tard, pour l’instant, le concert commence.

Et pour bien débuter, voilà une chanson du dernier album. Nous sommes émerveillées : la voix grave de Paul est égale à celle des disques, les accords de Daniel Kessler sont les mêmes (il est trop bien fringué en plus - mais ça n'a rien à voir avec la guitare, si ?) et tout s’imbrique naturellement… La sobriété est de mise, la mélancolie flotte avant d’éclater et de nous asperger de crissement de guitare plus violents, presque furieux. On pourrait presque toucher tous les sentiments. Ouais, c’est ça, les sentiments transpirent de chaque mot de Paul, de chaque coup sur la basse, de chaque nappe de claviers. Les chansons se suivent et ne se ressemblent pas. Paul sourit en nous entendant applaudir comme des malades, à s’écorcher les mains tellement c’est bien, on en veut encore, allez, on repart ! Des « merci, merci bien » timides et revoilà des nouveaux titres mélangés aux anciens : "Say hello to the angels" , "Rest my chemistry" , "Mammoth" , "Summer well".

Je n’ai qu’une peur, qu’ils oublient MA chanson. Mais les premières notes si reconnaissables d’"Evil" se font entendre et je perds pieds en hurlant/chantant MON mantra : "Rose-Mary… ". Le reste suit comme dans un rêve. On a envie de fermer les yeux et de se laisser porter. Or, si on ferme les yeux, on verra plus Paul, sa chemise à carreaux noir et blanc, sa petite moustache, ses grains de beauté, son truc qu’il passe devant la guitare et qui fait « ouiiinn ouiiinnn » mais en mieux… La fille à côté de moi est du genre mégahypersuperfan, on dirait moi si j’avais pu un jour assister à un concert des Clash (je ne sais pas si vous imaginez le degré de groupittude) et elle a droit à un sourire du chanteur. Connasse. Solène a peur aussi de ne pas avoir SA chanson à elle mais "C’Mere" arrive enfin ! Puis ça y est, c’est la fin. Paul nous présente les nouveaux venus et en français s’il vous plaît ! Le bassiste Dave Pajo, très extatique et mutiquement asiatique (ça c’est moi qui le dit) et Farmer Dave, l’homme aux… Il nous fait le signe de quelqu’un au piano, le pauvre, il ne sait pas comment on dit (je suis totally open pour les cours de french, si tu want, Paul). Nous crions donc le mot « claviers » et il sourit de plus belle, de quoi faire évanouir la plus nonne d’entre nous. Ils partent, nous laissant seuls et désemparés, pour mieux revenir avec 3 autres chansons et finir sur « Slow Hands » que je demandais avidement et qui fait danser la foule. Un dernier au revoir, des gens qui se jettent comme des fous sur les set-lits et les médiators et voilà, plus d’Interpol. Retour à la vie réelle. 1h30 de rêve, c’est déjà pas mal.

Le seul point négatif que j’en retire ? Avoir apprit le lendemain que Paul sortait avec une ex top-model. Mais bon, ça fait pas vraiment partie du concert, si ?

dimanche 26 septembre 2010

Angels with dirty faces

Ou comment je vous donne le choix


Récemment, j'ai vu deux films mythiques... Que dis-je ? Légendaires ! Oui, j'ai du attendre d'avoir 22 balais pour les regarder parce que moi, je ne suis pas comme tout le monde. Dis-moi qu'un film est supercoolputainfautquetulevois et je te sourierai en pensant intérieurement "C'est c'là ouiiii". C'est comme ça que les classiques me passent sous le nez par pur orgueil. Bref, je ne vais pas faire durer ce suspens inhumain, ces films ce sont "Cry-Baby" et "La cité des anges". Vous comprenez le pourquoi du titre maintenant... Je suis un mélange de contradictions, c'est pour ça que je suis fascinante (...).

Cry-Baby, c'est l'histoire de Wade (dit Cry-Baby), un jeune Blouson Noir qui tombe amoureux d'Allison, une digne représentante des Coincés. T'imagines le contraste entre les blousons en cuir, le rock'n'roll 50's, les caisses qui dégomment et le tweed, les tasses de thé, "Mr Sandman give me a dreaaam" et compagnie, quoi. Tu te mets à prendre faits et causes pour les Rebelles, à vouloir que Wade sorte de taule et que l'Allison se dévergonde un peu, merde !
Ce qui est magique, dans ce film, c'est qu'il est drôle, absurde et musical. Tout le long, c'est du rockabilly qui te donne envie de claquer des doigts et de te déhancher en pensant à Elvis quand il était encore jeune et mince. T'aimerai retourner dans ses années où les rebelles étaient de vrais rebelles et où la musique était de la vraie musique, tellement bonne qu'elle était interdite sur les ondes. Info non-négligeable, Iggy Pop a une petit rôle et je vous ai mit la BO en fond sonore.
Les fringues sont à tomber aussi. Ca m'a donné envie de partir en quête (vaine, je le sais) d'une combi noire pas moulante que je pourrai mettre avec une paire de ballerine et un foulard. Je veux des barrettes pour tenir mes cheveux sur le côté aussi. Et une robe au-dessus du genou blanche à pois noir ! Je suis futile, certes, mais j'ai bon goût.
Ce qui est encore plus cool dans ce classique, c'est que Cry-Baby, c'est Johnny Depp (je gardais le meilleur pour la fin). Un Johnny jeune, avec les cheveux plaqués en arrière, un Perf' et une moto, qui a la rock'n'roll attitude et que si en vrai il était dans ta fac, il y aurait de grande chance pour que tu le violes dans un amphi désert (ou pas).

Avec La Cité des Anges, on passe dans un registre plus sentimalo-fantastico-larmoyant, si vous voyez ce que je veux dire. C'est l'histoire de Seth (prononcez "Sess" et pas "Sept", merci), un ange qui vient chercher l'âme des morts. Un jour, il a l'impression que Maggy, une chirurgienne, arrive à le voir. Il s'arrange alors pour prendre une forme "humaine" et c'est le coup de foudre. Mais il n'est pas vraiment humain, le malheureux Seth, et il ne ressent rien même si Maggy lui roule un gros patin...
Il est beau, ce film. Il est doux comme du coton, limpide comme de l'eau, "sucré comme une poire". Il te donne envie de te lever à l'aube pour aller voir le lever du soleil et peut-être entendre la musique divine. Il te donne l'espoir d'une vie après la mort. Il te donne l'envie d'aimer malgré tout. Il te montre que par amour, on ferait presque n'importe quoi et que c'est beau, quand même...
Ce que j'ai aimé, en plus de tout ça, c'est Nicolas Cage. Je l'ai vu dans des dizaines de films et là, paf !, c'est la révélation. Il sait jouer la candeur, la virginité des sentiments (comment je parle biiiien) et il a de ces yeux ! Plus bleus que bleus, tu vois ? Et puis bon, un mec qui abandonnerait la vie éternelle pour tes beaux yeux à toi (même s'ils sont marrons), ça fait rêver. Allez, hop, un Nicolas dans le panier. Maintenant, il fait partie de ma hype list à moi, celle de mes husbands, boyfriends & Co (84, call me winneuse, baby).
Enfin, comme je dis toujours (ou du moins, depuis hier), vaut mieux avoir un casque, des protections et avoir l'air con que de faire du vélo sans les mains et en crever.

dimanche 19 septembre 2010

Lollipop, lollipop, oh lolli lolli lolli

Ou comment je me pencherai sur la gent masculine (et j'ai conscience de la métaphore dégueulasse que je viens de faire)


Tout a commencé avec un constat au lycée. A l'époque, je fantasmais à mort sur Mark Hoppus (si vous ne savait pas qui c'est, c'est dommage. Vraiment). Ce n'était qu'amourette d'adolescente pubère, une fan-attitude typiquement féminine. Mais plus les mois passaient, plus je faisais des infidélités morales à Mark. Il y avait le chanteur de Keane, puis celui des Franz Ferdinand, celui de Kaiser Chiefs, Bloc Party, The View, The Subways, etc, etc... C'est comme si Mark ne me suffisait plus.

Et puis, j'ai ouvert les yeux sur le monde qui m'entourait. Du moins, j'ai regardé plus attentivement les acteurs, les chanteurs, bref, tout ceux qui passaient à la télé (parce que les boutonneux du lycée, bon...). La moindre série, film ou clip étaient susceptibles de me faire découvrir un "nouveau", un autre sur qui me rincer l'oeil, quoi. Mentalement, j'ai commencé à dresser une liste, certes sommaire, mais qui valait déja son pesant de cacahuètes (j'aime beaucoup cette expression et je déplore que nous ne l'utilisions pas plus souvent).

Les années ont passées, ma jeunesse s'est envolée et avec June, "pour rigoler", on a décidé de faire une liste de nos maris et amants spirituels. Que des personnes connues, bien sûr. On n'est pas des monstres. J'ai commencé à noter tout ceux qui me venaient en tête et merde, j'arrêtais plus d'écrire. Jude Law, Hugh Grant, Colin Farrell... Mais aussi beaucoup d'acteurs pas forcément hyper-connus comme Rupert Penry-Jones, Richard Armitage ou Matthew MacFadyen. Je ne cherche donc pas la célébrité à tout prix, je ne suis pas vénale, je me contente d'un beau visage. Je suis une esthète, voilà.

Après, toujours "pour rigoler ahah qu'est-ce qu'on s'amuse, on est des petites folles", on a fait un dossier sur Facebook avec leur photo. On m'a fait remarqué que 65, ça faisait beaucoup. Je me suis sentie monstre de foire. Maintenant, j'en ai 80. Et y'en a 4 ou 5 en liste d'attente. On a 16 ans dans sa tête ou on les a pas. Sachant que je ne me prendrai jamais au sérieux, concluez...

N'empêche, j'ai remarqué, "grâce" à ça, que j'avais des goûts hyper éclectiques (ou de merde pour certains). Y'a de tout, du blond et du brun en veux-tu en voila (mais pas de roux, ça pue. June, t'es nulle !), de l'oeil bleu, noir, vert, des grands et des petits-mais-pas-trop-quand-même, de l'angliche, de l'amerloque, du frenchy... Et donc maintenant, je sais comment je veux mon futur boyfriend : anglais, blond ou brun, je ne suis pas raciste, les yeux claiiiiirs comme de l'eau de roche, plus grand que moi - ce qui n'est pas aussi simple que vous pouvez le croire, mais surtout, surtout pas poilu. Ambitieuse ? Faut dire que le monde qui nous entoure nous incite à rêver. Les physiques ingrats sont plus légions que les demi-dieux, c'est triste à dire.

Ce constat personnel peut se révéler alarmant. Surtout pour les personnes qui me connaissent. Je ne donne pas cher de l'intégrité de Solène lorsque nous irons voir Interpol et Pete Doherty en concert...

La dernière fois, avec Solène toujours, alors que nous étions à Toulouse, un homme nous a arrêté pour nous faire nos portraits zodiacaux (zodiacals ?). "Toi, me dit-il en me pointant du doigt, la fidélité n'est pas ton point fort". Merde, comment il sait ?

lundi 13 septembre 2010

Emily (Cindy) tries but misunderstands, ah ooh

Ou comment je me suis rendu compte que je ne suis pas une experte en maquillage/coiffure


J'aime bien les magazines féminins mais vous le savez déja parce que a) j'ai déja fait un article dessus et b) je suis une fille moderne (presque) comme les autres.

Ces magazines, ils sont bien cool mais en une heure, c'est plié. Et si, comme moi, tu ne lis pas les pages beauté, ça fait du 1/2h. Or, 1,50 euros la demi heure, c'est cher payé. Mais c'est un luxe que j'ose m'offrir car je ne fume pas (en fait si mais passivement à cause de tous les blaireaux qui tirent sur leur cigarette comme si leur vie en dépendait), je bois (très) peu et je ne me drogue pas (sauf avec du thé vert Lipton - j'insiste).

Ces fameuses pages beauté, je les lis quand j'ai vraiment rien d'autre à faire (genre après un bon Kafka ou un Zola prise de tête - je fais la fille littéraire alors que je ne lis pas Zola). Mais le soucis que je rencontre, et par pitié, dites-moi que vous aussi, c'est que je ne capte vraiment rien à ce qu'ils expliquent.

Par exemple, j'adorerai me faire l'oeil smoké. Seulement quand j'essaie, je ressemble plus à Pandi-Panda-petit-ourson-de-Chine après une bonne douche qu'à Kate Moss en soirée, tu vois. Donc je prends conseil auprès des maquilleurs de Be/Grazia/Cosmo/patatipatata... Et là, c'est le drame ! C'est indéchiffrable. Déja, ils utilisent des mots en anglais que tu sais pas pourquoi ils sont là parce que la traduction française existe. Est-ce que je parle franglais moi, d'abord ? Oui, me répondrez-vous, mais "fucking creepy", "hello" et "wtf", c'est pas pareil, c'est du langage courant. Donc voila, pour un oeil smoké, je me retrouve avec du baratin du style "fond blush", "nude rosé doux", "on structure", "on upgrade"...

Pareil pour la coiffure. J'aime beaucoup cette tendance "wavy" - comprendre le cheveux comme une californienne après la plage, version propre. Sauf que moi, si j'écoute leur conseil, du moins ce que je comprends, je me retrouve avec la crinière de Simba, période post-Mufasa.

Et laisse tomber l'explication de "comment se faire un chignon crêpé gonflé" ! "Tracez une raie sur le côté" - Ok. N'importe lequel ? "Séparez deux mèches sur l'avant de la tête" - et je fais comment avec ma raie sur le côté ? "Attachez le reste des cheveux crêpés en queue de cheval et enroulez-les en chignon" - c'est moi ou j'ai raté l'étape où ils te disent de crêper ? "Décollez les racines" - oui, mais encore... ? "Twistez les deux mèches vers l'arrière" - je twiste, je twiste (je peux shout aussi ?). "Tirez des mèches ici et là". Et comment qu'on fait un bon crêpage d'abord ??

Bref, ça donne quoi chez vous le résultat ?

samedi 11 septembre 2010

They are the eggmen, I am the walrus, goo goo g'joob

Ou comment je me tue à la tâche

Je suis fatiguée, exténuée, crevée, vanée, vidée, esquintée... (le reste des synonymes sur synonymes.com). Je n'ai pas des poches sous les yeux, j'ai des cabas Leclerc. Voire des valises Vuitton (parce que ça fait plus classe).

Faut dire que ça fait une semaine que je ne connais plus le mot repos, ni vacances. Je cours à droite et à gauche pour faire des papiers (quelle horrible invention que la bureaucratie), et je fais le ménage telle la Cendrillon des temps modernes que je suis (d'ailleurs, savais-tu, cher lecteur, que Cindy vient de Cendrillon ? Tu t'en fous ? Ah...). Bref, nettoyer, balayer, astiquer, et pour toi je le fais en chaantaaant, comme disait l'autre de Zouk Machine, là. C'est horrible, je l'ai dans la tête maintenant. Mais je ne me plains pas (j'ai l'air de me plaindre ?), parce qu'il faut le faire et puis c'est tout, c'est comme ça, je suis une gentille fille, je ne rechigne pas à la tâche et puis merde.

Ceci dit, ce qui me crève, ce n'est pas ce boulot acharné (...). Non, c'est plutôt le fait de me lever à 6h30. Quel est le bâtard de sa race qui a décrété qu'il fallait commencer sa journée si tôt ? Société de merde. 6h30, c'est la nuit et en plus, il faut qu'une heure plus tard, je sois dans la voiture pour amener mon frère bosser. T'imagines ma gueule, en survêt et Vans Slip On, le cheveux hirsute et le visage bouffi. Et dire que je croise dans cet état des dizaines et des dizaines de personnes qui partent au travail, fraîchement rasés et/ou brushingués. C'est un peu la lose... Surtout si on imagine que j'ai pu croiser l'Homme de Ma Vie.

Le fait de me lever aux aurores ne serait pas si gênant si je dormais bien. Or, je dors mal, oui. Mes rêves sont chalous (ah ! On me dit dans l'oreillette que je dois dire "chelou"). Tiens, la dernière fois, j'ai rêvée de Johnny Depp. Vous l'avez vu sur Facebook, ça faisait vachement glam mais en fait, c'était pour vous faire jalouser parce que c'était plus bizarre que sexy. J'ai rêvée que j'étais au lit avec lui (hin hin) mais c'était pour un film (oooh) et là, on s'amusait et on rigolait (ouiii) jusqu'à ce qu'il me morde le doigt (??) et que je sente de la bave dégoûliner sur mon index (yeurk) et que je vois que ses dents étaient toutes petites, jaunes et tordues. On a vu plus hot, surtout venant de Jojo. Puis y'a eu le rêve avec Clive Owen... J'étais Julia Roberts (l'ego surdimensionnée de la fille...) et j'étais infidèle. Je me tapais un vieux aux tempes grisonnantes qui ne ressemblait pas du tout à Georges Clooney. A la fin, on se réconciliait (avec Clive pas avec le croulant) et il me portait sur son vélo (que dans la vraie vie je le ferai jamais parce que j'aurai peur de me coincer le pied dans un rayon de la roue).

Je reprends : je suis ramolo, raplapla, flagada, las, vaseuse...

dimanche 5 septembre 2010

We are the Woooorld

Ou comment nous étudierons la Race Humaine sans s'emmêler les pinceaux :

On est tous pareil et en même temps, on est tous différents. Ne fuyez pas, c'est vachement important ce que je dis ! Je vais essayer de mieux m'expliquer (mais vous vous attendez à quoi à 8h du mat' aussi ?).

Je veux dire par là que c'est un fait, on est tous foutu pareil. On a deux jambes, deux mains, une tête, des oreilles, bref, le toutim du corps humain plus ou moins bien constitué, quoi (on se croirait au CP, hein ?). Après, je suis d'accord avec la réflexion que vous allez me faire, on a des trucs qui servent à rien, genre l'appendicite et aussi des trucs qui dysfonctionnent comme le cou quand tu veux dormir sur le ventre (moi, c'est limite torticoli après). Mais bon, c'est au Créateur qu'il faut se plaindre. Et puis d'abord, c'est pas du tout le sujet de cet article alors revenez à vos moutons, je vous prie.

Doooonc, je reprends, on est pareil et différent à la fois. Pourquoi on n'a pas tous la même couleur de peau ? Et pourquoi on a pas tous la même forme des yeux, de bouche et de cuisses ? Oui, c'est vrai ça, d'ailleurs, pourquoi y'a des gonzesses qui ont les jambes comme des baguettes de tambour et d'autres avec des mollets comme des jambons sous cellophane ? Et pourquoi qu' y' a des gens qu'ont du cholestérol et pas mon voisin, d'abord ? C'est vrai, c'est injuste, le Créateur (c'est à dire pas moi) a voulu qu'on se ressemble mais trop quand même. Il a du se dire que s'il y avait trop de différences, on serait toujours entrain de se taper sur la gueule. C'est ce qu'on fait mais on est un peu plus évolué, on n'est pas des animaux quand même. Nous on se tape pour de l'argent.

Mais vous me faîtes encore dévier du main topic. Z'êtes chiaaants ! Je voulais dire que, dans Sa Très Grande Miséricorde, le Créateur Tout Puissant a oublié qu'au fond, très au fond, là-bas, près du coeur et pas trop loin du cerveau (t'as trouvé ?), on est TOUS exactement pareil.

- Personne n'aime se lever de bonne heure pour aller au boulot. 6h, ça devrait être considéré comme le milieu de la nuit.

- Tout le monde a déja espéré gagner au Loto. A la perfide question : "A qui le tour ?", osez dire que vous n'avez jamais gueulé d'un ton hystérique : "A moiiii !".

- On est heureux quand on est amoureux. Ou on est bête quand on est amoureux. C'est un pléonasme ?

- Le shampoing, ça pique les yeux (cf. Elvis sous sa douche - oui, miam, mais là n'est pas la question...)

- Vous avez déja eu envie de tuer votre patron/collègue/camarade de classe, hein ?Heureusement qu'on n'est pas tous fou.

- Quand la faim nous tenaille, on boufferait n'importe quoi. Oui, n'importe quoi. Et si on nous donne quelque chose à manger à ce moment-là, on trouvera ça forcément hyyyperbonhuuum même si c'est des brocolis avec de la cervelle d'agneau bouilli sauce menthe et airelles.

- Jetez-moi le galet (ou du gravier, ça fait moins mal) si vous ne vous êtes jamais rincé l'oeil sur un mec ou une nana. Et ne parlons pas de fantasmes.

(...) To be continued, of course.

Mais le Créateur y avait déja peut-être pensé... C'est peut-être un Gros Malin, après tout !

mercredi 1 septembre 2010

Daylight come and me wan' go home

Ou comment je vous dégomme le moral en moins de deux :


Je ne vous ferai pas l'affront de vous annoncer que c'est la rentrée parce que a) c'est pas vrai pour tout le monde, b) on n'a pas le droit de jouer avec la santé mentale des gens et c) ce mot est dégueulasse. Il n'empêche que nous sommes le 1er septembre. Oui, déja.

Je n'ai jamais été une grande fana de l'école, j'étais même plutôt malade tous les dimanches à la pensée que j'allais encore devoir user mes fonds de culotte sur les bancs rêches d'H. Boucher (et pourtant, y'avait Ca cartoon !). Mais le pire a toujours été la rentrée. Ce sentiment inhospitalier de frousse parce que je ne savais pas si j'allais me faire des amis ou si la maîtresse serait gentille. Et puis les maths, quoi... ! Sans compter la liste de courses des indispensables cahiers format 21x29,7 qu'on ne trouve jamais dans les allées bondées du Leclerc, le cartable à roulettes à la main. Et les nouveaux emplois du temps ! Et il va falloir se remettre au sport - et je serai la dernière à être choisie pour l'équipe de basket ! Rentrée est pour moi synonyme de malaise scolaire même si perso, cette année, les équations à trous et les volants de badminton peuvent aller se faire foutre.

Mais la rentrée, ça signifie aussi que les vacances sont belles et bien fini. En lieu et place des bords de mer où viennent s'étendre des bans de thons ou des terrasses longeant un port où le pétrôle côtoie la moule, il va falloir retrouver les villes stressantes où les gens courent en perdant leur bronzage. Dès que l'été est fini, l'Homme perd toute la sagesse et le flegme qu'il avait acquit en moins de trois mois. Plus de jovialité sur les faces de craie, plus de "bonjour", plus de "Il fait beau aujourd'hui, hein ?" d'un inconnu... Du moins, jusqu'à l'année prochaine.

L'été s'en va, bonjour l'automne ! Ou plutôt devrais-je dire : Bonjour Tristesse (tu n'es pas tout à fait la misère, dixit Eluard). Car l'automne, c'est ça. On n'est pas au Canada où on regarde avec tendresse les feuilles d'érable rouge sang et aussi orange que mes cheveux tandis que les élans nous mordillent gentiment les lobes d'oreille (pourquoi je dis ça, moi ?). Ici, l'automne, les feuilles sont marrons, elles tombent et elles craquent et avec le manque de bol qui me caractérise, elles me volent dessus. Le temps devient gris, il pleut comme vache qui pisse et vraiment, il ne fait pas bon sortir. Un Meg Ryan et une couette, y'a que ça de vrai pour passer outre les vicissitudes de septembre-octobre-novembre.

Il ne me reste plus qu'à me morfondre sur cet été perdu, de faire le deuil du soleil éternel et de l'insouciance estivale. Mais je me dis qu'il me reste encore un mois de vacances. Oui, je sais, je suis un monstre de cruauté...

dimanche 29 août 2010

The end has no end

Ou comment j'explique la théorie du blog :


Avant que le peu de personnes qui suivent mon blog ne me lapident interactivement, je m'en vais vous expliquer prestement la "théorie du blog". En fait, c'est pas vraiment une théorie mais plutôt une justification de pourquoi j'en change tous les 3 mois.

En effet, vous avez remarqué que je ne reste jamais à un endroit bien longtemps. Le pauvre blog n'a pas le temps de dire "ouf" que j'en crée déja un autre. Je vous dirai bien que c'est pas de ma faute, histoire de déculpabiliser, mais en fait si, c'est ma faute, ma très grande faute (3 coups de poings sur la poitrine - mais pas trop fort quand même).

Je suis une fille qui se lasse vite. Une idée qui va me plaire sur le coup pourra être désuète 2mn plus tard. Une déco devra être changée toutes les semaines. Une musique aussi. Et ne parlons pas du nom...

Je sais pas d'où ça me vient, je devrai peut-être entamer une psychanalyse. En tout cas, ce que je sais, c'est que vraiment, je ne peux pas m'empêcher d'écrire. Beaucoup de bêtises, certes, mais enfin, à 22 piges, on ne se refait pas.