Ou "Comme disent les grands, les choses ne seraient pas ce qu'elles sont. Au contraire, elles seraient ce qu'elles ne sont pas".
Allez savoir pourquoi, ça fait plus d'une semaine que je me fais un revival années 90, l'époque où je regardais encore les dessins animés tous les jours et en boucle (pour saouler tout le monde, sinon... c'est pas marrant, ouiii !). Peut-être parce que c'est la période des fêtes et que je pense encore à quand j'étais petite (je ne suis, certes, pas beaucoup plus grande mais bon, faisons comme si). Donc chez moi, Noel rimait avec K7 Walt Disney (t'sais, la grosse boîte noire, ancêtre du dvd. Si tu ne sais pas ce que c'est, fuis ce blog !), Ça Cartoon, Astérix et Obélix et of course, Alice au Pays des Merveilles.
Tout a commencé quand je me suis mise à avoir dans la tête un passage de Merlin l'Enchanteur. J'étais pourtant pas fan, moi et le Moyen-Age, ça n'a jamais fait bon ménage (et ça rime ! A quand la carrière de comique ?), je trouvais les couleurs pâles ou trop marron, ça faisait saaaale (tout comme Robin des Bois, c'est peut-être bête mais c'est pas ma faute). Je me suis donc mit à le regarder sur Youtube et là, tout m'est revenu, les paroles, les noms des personnages, les scènes... C'est étrange quand je me dis que la dernière fois où je l'ai vu, il devait encore me manquer des dents et je devais sûrement apprendre la table de 7 par coeur. Puis après, j'ai enchaîné avec Pocahontas-la-fille-des-torrents-ou-des-rivières (la loutre et le héron sont ses amis, la chance), Les Aristochats, Alice au Pays des Merveilles (vas-y, poses-moi toutes les questions que tu veux, je suis incollable, Tweedle Dee et Tweedle Dum, c'est mes potes et le Chapelier Toqué fait parti de ma famille) ou encore Aladdin (je surkiffe le Génie)... Allez, tous en choeur ! "Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababwaaaa !". Walt Disney, ça reste quand même magique même si j'ai prit 15 ans dans les dents et que ce que j'apprends par coeur maintenant c'est le classement des hébergements touristiques en plusieurs catégories (...).
Mais y'a pas que les Disney dans la vie (en l’occurrence la mienne). Avant, j'adorais Ça Cartoon le dimanche et finalement, je me suis rendu compte que je pouvais toujours rester assise devant à regarder sans broncher alors qu'il y a deux mois de ça, tu m'aurais dit "On se fait un dessin-animé ?", je t'aurai rit au nez parce que moi, le cinéma, ça se limite à horreur et passion, autrement dit, ce qui manque cruellement chez Bip-Bip et Coyote (encore que...). J'ai alors revu Tom et Jerry (je déteste toujours autant Jerry, saleté de souris), Bugs Bunny (celui que j'admire parce qu'il fait chier son monde... Oh ! Comme moi !), Daffy Duck (et son rire de fou furieux) et surtout Titi et Gros Minet, mes chouchous. J'ai regardé en boucle quand ils sont à l'hôpital (que de souvenirs !) et celui avec les Indiens. Quand ma mère a entendu Mémé chanter "Oh Susanna, ne pleure pas pour moi. Je viens de l'Alabama, j'ai mon banjo sous le bras...", elle m'a dit "Ah non ! Ça va pas recommencer !". Je vous l'ai déja dit, je rend tout le monde fou.
Ahh l'enfance, Noel, l'insouciance... Y'a pas à dire, c'était bien ! "Un petit, deux petits, trois petits indiiiens !"